Réalisation de prototypes spécifiques

Pour contacter le personnel de :
Biogéosciences : prenom.nom@u-bourgogne.fr
 Chrono-environnement : prenom.nom@univ-fcomte.fr

« Description et principe : Cet appareil fabriqué en 2010 par Dominique Champagnac du laboratoire Biogéosciences, se présente sous la forme d’un chariot à roulette. Le dispositif permet de maintenir, transporter et pencher une bouteille d’azote pour verser le liquide.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé à la demande du laboratoire Biogéosciences afin de transporter les bouteilles d’azote liquide et de verser l’azote facilement et sans danger. Ce dispositif, en plus de faciliter l’utilisation et le transport de bouteilles très lourdes, rend plus sécuritaire l’utilisation de l’azote par rapport à une utilisation manuelle.

Matériaux : Métal. »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : dominique.champagnac

« Description et principe : Cet appareil fabriqué en 2015 par Dominique Champagnac du laboratoire Biogéosciences, se présente sous la forme de deux seringues maintenues verticalement, leur piston ver le haut, par un dispositif en inox. Au-dessus des pistons, un poussoir (plaque métallique) est relié à une manivelle, le tout fabriquée à partir d’une crémaillère et d’un poussoir d’un microscope usagé. Lorsque l’on tourne la manivelle, le poussoir descend et appuie sur les pistons des seringues contenant de l’eau chargée en sédiments. L’eau est alors filtrée et recueillie par des tubes collecteurs maintenus sous l’embout des seringues.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé à la demande de l’équipe Sédiments Environnements et Dynamique de Surface du laboratoire Biogéosciences afin de filtrer de manière plus confortable et rapide l’eau chargée en sédiments d’argile. Cette activité était auparavant réalisée manuellement mais la force demandée pour pousser sur la seringue tout en tenant le tube collecteur rendait cette tâche longue et difficile. Avec le presse-seringue, la pression exercée sur la seringue est démultipliée, le tube collecteur fixé au dispositif n’a pas besoin d’être maintenu et le contenu de deux seringues peut être filtrés en même temps.

Matériaux : Inox et plastique. »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : dominique.champagnac

« Description et principe : Cet appareil fabriqué en 2013 par Sébastien Motreuil du laboratoire Biogéosciences, permet d’imiter la piqure d’un parasitoïde sur des chenilles afin de mesurer la résistance des cuticules de chenilles. L’ovipositomètre se présente sous la forme d’une perceuse sur colonne munie d’une aiguille et d’une balance de précision sur laquelle sont déposées une bande de styromousse et une feuille d’aluminium. La feuille d’aluminium est reliée à une lampe. La chenille euthanasiée est déposée sur le papier d’aluminium sous la perceuse. Lorsque l’aiguille de la perceuse est descendue et transperce la chenille, elle touche l’aluminium et la lampe s’allume car le circuit électrique est alors fermé. Comme la scène est filmée, il est possible de retrouver le moment exact où la lampe s’allume et le poids affiché à cet instant sur la balance. La valeur indiquée représente la force nécessaire pour percer la cuticule et donc la résistance physique des chenilles face à la piqure des parasitoïdes.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé pour les expériences de Jérôme Moreau de l’équipe Écologie Évolutive du laboratoire Biogéosciences afin de mesurer de manière standardisée et précise la résistance des cuticules de chenilles face à une piqure de parasitoïde. Après de longues recherches bibliographiques infructueuses sur un appareil déjà existant, Jérôme Moreau et ses collègues ont entamé des discussions afin de trouver un moyen pour fabriquer eux-mêmes un outil adapté à cette tâche. Sébastien Motreuil a conçu et construit le dispositif. Cet appareil a permis de comparer la résistance de différentes espèces de chenilles face à la menace des parasitoïdes. Plusieurs articles scientifiques ont été publiés grâce à ses résultats et l’appareil continu d’être utilisé dans de nouvelles expériences. »

Article de Chloé Laubu

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Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil & jerome.moreau

 

« Description et principe : Ce dispositif a été pensé par Yannick Moret (directeur de recherche au laboratoire Biogéosciences) en 1998  lorsqu’il était en thèse. Depuis le dispositif a été répliqué de nombreuses fois pour les expériences. Cet appareil se présente sous la forme d’un tube en caoutchouc relié d’un côté à un cône P1000 et de l’autre à un embout pour capillaire maintenant un capillaire en verre de 5 μm. Le capillaire est appliqué contre une goute d’hémolymphe émergeant d’une petite blessure réalisée avec une aiguille. La goutte monte dans le capillaire grâce à une légère aspiration dans le cône permettant ainsi de prélever une toute petite quantité d’hémolymphe chez l’insecte.

Utilisation : Ce dispositif a été réalisé dans le but de pouvoir prélever de l’hémolymphe chez les insectes afin d’étudier leurs réponses immunitaires. Procéder à ce prélèvement est un vrai défi chez les petits animaux. Cette activité était auparavant réalisée en sacrifiant les insectes. Le dispositif à capillaire permet maintenant de prélever l’hémolymphe sans tuer les insectes ce qui permet un suivi à long terme des individus. De plus, cet appareil permet de faire des prélèvements de manière standardisée avec une quantité d’hémolymphe déterminée. Le dispositif peut aussi servir à injecter des solutions de bactéries mortes pour étudier la stimulation de la réponse immunitaire. Dans ce cas, le capillaire est remplacé par un capillaire effilé en aiguille.

Matériaux : Caoutchouc, plastique. »

Article de Chloé Laubu

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Contact Biogéosciences : yannick.moret

« Description et principe : Ces objets ont été fabriqués en 2017 par Chloé Laubu doctorante au sein du laboratoire Biogéosciences. L’objectif de ces boites est d’apprendre aux poissons à les ouvrir ou non selon la couleur du couvercle (noir, blanc ou gris). Le premier défi était de fabriquer des boites qui pouvaient être répliquées de manière standardisée plusieurs dizaines de fois pour tester de nombreux poissons en même temps. Les boites devaient être modelées selon différents besoins : elles devaient être relativement petites pour que le couvercle soit facile à enlever pour les poissons, mais elles devaient aussi être assez lourdes pour ne pas être déplacées via le courant de l’eau dans l’aquarium. Enfin, elles devaient être opaques pour que l’intérieur ne soit pas visible et de plus l’intérieur de la boite devait être concave et arrondi pour que la nourriture qui s’y trouve soit facilement accessible pour le poisson. De nombreux essais ont été nécessaires pour arriver au produit final. François-Xavier Dechaume-Moncharmont, maitre de conférences au laboratoire Biogéosciences a d’abord pensé à utiliser des gobelets ou des coupelles achetés dans le commerce mais ceux-ci ne correspondaient pas aux  critères décrits plus haut. Il a ensuite moulé en ciment des coupelles. Le problème de ces moulages était d’une part la couleur grise des coupelles qui se distinguait peu dans l’aquarium (et il est difficile de les peindre avec une peinture qui tienne dans l’eau sans relâcher des produits toxiques pour les poissons). D’autre part, après plusieurs heures dans l’eau, le ciment s’effrite. Finalement, les moules ont été fabriqué en pâte fimo avec un emporte-pièce en métal et une bille pour faire la concavité de l’intérieur de la boite. Un écrou était aussi incorporé dans le moulage afin de rendre la boite assez lourde pour être stable dans l’aquarium. De nombreux essais ont aussi été faits pour obtenir d’une part des couvercles pouvant être retirés facilement par les poissons (avec ou sens sable incrustés, avec ou sans rebords, avec ou sans « poignets », dépassant ou non le diamètre de la boite) et des couleurs contrastées (noir, blanc, gris 50%). Finalement, des couvercles de la taille de la boite fin et et sans rebords, ni sable, ni poignets ont été choisis.

Utilisation : Ces boites ont été réalisées pour les expériences de Chloé Laubu en thèse avec François-Xavier Dechaume-Moncharmont de l’équipe Écologie Évolutive du laboratoire Biogéosciences. Elles servent à réaliser des tests d’ambiguïté aux poissons : une couleur de couvercle (e.g. Noir) est associée à une récompense (une friandise dans la boite) alors qu’une autre couleur (e.g. Blanc) n’est associée à aucune récompense (boite vide). Lorsque les poissons ont appris à distinguer ces deux signaux, une boite avec un couvercle ambiguë (gris) leur est proposée. Ils peuvent alors choisir d’y répondre de manière optimiste en ouvrant la boite ou pessimiste en l’ignorant selon l’état émotionnel dans lequel ils se trouvent. Les boites et leur couvercle servent ainsi d’outil de mesure au chercheur pour évaluer l’humeur des poissons dans différentes conditions.

Matériaux : Pâte fimo, écrou. »

Article de Chloé Laubu

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Contact Biogéosciences : chloe.laubu & fx.dechaume

« Description et principe : Cet appareil fabriqué en 2017 par Marie-Jeanne Perrot-Minot (MCF) et Sébastien Motreuil du laboratoire Biogéosciences permet de tester l’apprentissage associatif via des odeurs de petits crustacés d’eau douce, les gammares. Le dispositif se présente sous la forme de 4 tubes en Y en PVC chacun relié par leurs branches via des tubes d’aquariophilie à une pompe programmée à 30 pulses. Une quantité de 40 ml d’eau circule ainsi de manière continue dans le dispositif. Pendant la phase d’apprentissage, le gammare est introduit dans la base du système en Y et ensuite une odeur neutre est envoyée dans l’eau via une branche du Y suivi d’une odeur répulsive de prédateurs (poissons), le déplacement du gammare est alors noté. Plusieurs tests peuvent être effectués à la suite sans déplacer le gammare grâce à la possibilité d’écoulement de l’eau. Après la phase d’apprentissage, une phase de test avec seulement l’odeur neutre est réalisée pour observer si le gammare a appris à associer cette odeur à celle d’un prédateur.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé pour les expériences de Marie-Jeanne de l’équipe écologie évolutive du laboratoire Biogéosciences afin de tester de manière simultanée et répétée l’apprentissage des odeurs de plusieurs gammares. Les olfactomètres en verre généralement utilisés dans ces expériences ne permettaient pas de tester plusieurs individus en même temps. Ici chaque appareil permet de tester 4 individus en même temps. De plus, le principe de voies de circulation des eaux ne nécessitent pas de déplacer les individus entre chaque essais et réduit ainsi le stress des animaux liés aux manipulations.

Matériaux : PVC, tubes, pompe. »

Article de Chloé Laubu

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Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil & marie-jeanne.perrot

« Description et principe : Cet appareil a été fabriqué en 2012 par Sébastien Motreuil, ingénieur d’étude au sein du laboratoire Biogéosciences. Il permet de faire tomber des billes à distance dans des aquariums afin de mesurer la réponse des poissons après un évènement effrayant. L’appareil se présente sous la forme d’une pompe à air reliée par des tubes et des robinets d’air aux embouts de différentes seringues. Les seringues sont tenues par une plaque de polystyrène au-dessus des aquariums et devant leur piston est déposée une bille. Lorsqu’un robinet d’air est ouvert de l’air est envoyé dans la seringue. Cette arrivée d’air a pour effet de repousser le piston de la seringue et de faire ainsi tomber la bille dans l’aquarium.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé pour les expériences de François-Xavier Dechaume-Moncharmont de l’équipe Écologie Évolutive du laboratoire Biogéosciences. Il sert lors de tests d’agressivité où les chercheurs veulent mesurer le profil comportemental des poissons (déterminer les poissons qui sont plutôt timides ou très agressifs). Les billes sont lâchées dans les aquariums pendant un conflit, les poissons effrayés cessent alors leurs attaques. Le temps qu’ils mettent pour reprendre l’agression est ensuite mesuré pour évaluer la motivation des poissons à attaquer. Cet appareil permet de ne pas être dans la même pièce que les poissons afin de ne pas les déranger pendant l’expérience. Grace à la longueur des tubes, la pompe peut être disposée dans une pièce adjacente afin de déclencher la chute des billes à distance. L’expérience est filmée en direct pour savoir quand envoyer l’air dans la seringue.

Matériaux : Polystyrène – pompe à air – tubes en plastique – seringues en plastique – robinet en métal – aquarium en verre. »

Article de Chloé Laubu

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Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil & fx.dechaume

« Description et principe : Cet appareil a été fabriqué en 2014 par Sébastien Motreuil, ingénieur d’étude au sein du laboratoire Biogéosciences. L’appareil se présente sous la forme d’un tube PVC transparent vertical avec deux compartiments aux extrémités en PVC opaque. Il permet d’isoler les œufs fécondés des poissons et de remplacer les soins parentaux prodigués par certaines espèces de poissons. En haut du compartiment inférieur, les œufs issus d’une même ponte sont disposés  sur un filet d’une maille de 1 mm de diamètre (type moustiquaire sans traitement) ne laissant pas passer les œufs. A l’intérieur du tube transparent, un bulleur envoie de l’air comprimé. Celui-ci est relié via un tube d’aquariophilie à un compresseur à air. Le compartiment supérieur est fermé en haut à l’aide d’un autre filet identique au précédent empêchant les alevins une fois éclos de sortir du système. L’incubateur est ensuite disposé dans un grand aquarium afin d’être complètement immergé. Lorsque l’air est envoyé, les bulles formées s’accumulent dans le compartiment inférieur sous le filet jusqu’à former une bulle plus importante qui, avec l’augmentation de la poussée d’Archimède finit par traverser le filet après quelques secondes. Cette grosse bulle en remontant brusquement va d’une part oxygéner les œufs et d’autre part les déplacer et les retourner, mimant ainsi ce que font naturellement les parents.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé pour les expériences de François-Xavier Dechaume-Moncharmont et Cécile Schweitzer de l’équipe Écologie Évolutive du laboratoire Biogéosciences. Il sert à optimiser le nombre d’alevins survivants après éclosion en évitant le cannibalisme filial. Il permet aussi de standardiser les soins parentaux apportés aux œufs fécondés issus de différents parents et ainsi d’écarter les variations des taux d’éclosions et de survie des alevins dues aux soins variables prodigués par des parents différents. Ce dispositif permet, in fine, de comparer le succès de reproduction de différents poissons en contrôlant les facteurs liés aux variations dans les soins parentaux des couples.

Matériaux : Aquarium– Tubes PVC transparent et opaque – robinet d’aquariophilie en métal– compresseur à air – tube pour relier bulleur et pompe – tulle – pompe à air- serflex. »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil & fx.dechaume

« Description et principe : Cet appareil a été fabriqué en 2009 par Sébastien Motreuil, ingénieur d’étude au sein du laboratoire Biogéosciences. Il permet d’évaluer la variabilité des stratégies cognitives des tourterelles à queue carrée. L’appareil se présente sous la forme d’une boite en plexiglas transparent contenant différents compartiments chacun remplis de graines. Les différentes parties ont été collées au chloroforme pour rendre le système le plus transparent possible et éviter des bourrelets de colle opaques. L’oiseau peut accéder aux graines par trois différentes techniques d’ouverture en : en tirant des tiroirs, en soulevant des couvercles ou en poussant les trappes qui ferment les compartiments.

Utilisation : Ce prototype a été réalisé pour des expériences de l’équipe écologie évolutive du laboratoire Biogéosciences visant à étudier la diversité des stratégies cognitives des tourelles à queue carrée de la Barbade. Il permet d’observer les différences entre les individus qui apprendront à tirer ou pousser les tiroirs et ceux qui apprendront à soulever les couvercles. Les chercheurs peuvent ainsi observer les individus qui ont une stratégie d’ouverture constante (soulever, pousser ou tirer) et ceux qui sont plus flexibles et changent leur méthode d’ouverture.

Matériaux : plexiglas transparent collé au chloroforme, crochets (fixation murales à œillets). »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil

« Description et principe : Cet appareil a été fabriqué en 2012 par Sébastien Motreuil, ingénieur d’étude au sein du laboratoire Biogéosciences. Il permet de tester les préférences sexuelles des femelles cichlidés zébrés, ainsi que leur choix de partenaire effectif. Le dispositif se présente sous la forme d’un aquarium divisé en quatre compartiments : deux compartiments sont réservés aux mâles (un mâle dans chaque compartiment), une zone d’acclimatation utilisée avant le début du test pour la femelle et le reste de l’aquarium représente la zone de choix pour la femelle. Les compartiments des mâles sont construits en plexiglas transparent pour la partie devant la zone de choix et en PVC opaque pour la zone adjacente à la zone d’acclimatation. La paroi transparente des compartiments des mâles est découpée en deux dans le sens de la hauteur afin de former une partie fixe et une partie mobile (de 4cm). Cette partie mobile permet de donner accès à la femelle aux compartiments des mâles via un système de poulie: cette porte est attachée à une ficelle passant par une poulie, l’expérimentateur peut ainsi à distance tirer sur la ficelle afin de relever la porte du compartiment. 

Utilisation : Ce prototype a été réalisé pour les expériences de François-Xavier Dechaume-Moncharmont de l’équipe Écologie Évolutive du laboratoire Biogéosciences. Il sert à évaluer les préférences sexuelles des femelles cichlidés zébrés. Deux mâles contrastés pour des critères particuliers (taille, coloration, type comportemental) sont introduits dans chacun des compartiments. La femelle, après une période d’acclimatation (pour se remettre du stress lié au changement d’aquarium), pourra passer du temps devant chacun des deux mâles à travers la paroi transparente. Le temps passé devant chacun des mâles détermine la préférence sexuelle de la femelle. Ensuite, les portes qui donnent accès aux compartiments des mâles sont ouvertes. Ces ouvertures sont assez étroites pour ne laisser passer que les femelles plus petites que les mâles. Ces derniers ne peuvent ainsi pas quitter leur compartiment. La femelle peut alors faire un choix effectif pour l’un des mâles. »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil & fx.dechaume

« Description et principe : Ce dispositif est fabriqué pour le laboratoire Biogéosciences se présente sous la forme de tubes en verre avec des embouts en forme d’entonnoir.  La moitié de chaque tube est recouverte d’un capuchon en gaine noire. Disposés les uns à côté des autres et remplis d’eau, ces tubes servent à mesurer l’attirance à la lumière de petits crustacés d’eau douces, les gammares. Au départ, les tubes étaient fabriqués au laboratoire en soudant deux tubes Falcon en plastiques l’un à l’autre et en recouvrant l’un de scotch noir. Aujourd’hui les tubes en verre sont fabriqués par un souffleur de verre.

Utilisation : Les phototaxomètres sont fabriqués à la demande de l’équipe écologie évolutive du laboratoire Biogéosciences. Les gammares sont disposés au centre des tubes et la proportion de temps qu’ils passent de chaque côté du tube (côté obscur ou côté lumineux) est évaluée. Grâce aux phototaxomètres, les biologistes ont observé que les gammares parasités deviennent plus attirés par la lumière. Cette phototaxie les rendrait plus visibles en milieu naturel et augmenterait ainsi leur probabilité de se faire manger par un poisson. »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : alexandre.bauer

« Description et principe : Cet appareil est fabriqué par Stéphane Garnier du laboratoire Biogéosciences. Il se présente sous la forme d’un nichoir ordinaire à l’extérieur. A l’intérieur, un mécanisme a été construit avec du fil de fer et une petite porte métallique. Lorsque l’oiseau entre dans le nichoir, son poids sur le fil de fer relâche le système d’accrochage de la porte, celle-ci vient alors se positionner devant l’ouverture du nichoir. L’oiseau est ainsi enfermé dans le nichoir.

Utilisation : Ce dispositif a été construit afin de pouvoir recueillir des données sur les passereaux, en particulier les mésanges (prise de sang, parasitisme, etc.) en lien avec la taille de leur couvée et l’emplacement de leur nid (ville, campagne…). Il est donc crucial que les oiseaux soient capturés à l’intérieur de leur nid pour faire ce lien. Précédemment plusieurs autres installations avaient été testées par les chercheurs : par exemple l’installation d’une balle de ping-pong dans le nid, cette balle étant reliée à une ficelle, l’expérimentateur voyant l’oiseau entrer dans le nid pouvait alors tirer la ficelle afin que la balle de ping-pong vienne boucher l’ouverture du nid. Cette procédure comportait plusieurs problèmes : l’expérimentateur était obligé de rester à proximité du nid (ce qui retarde l’entrée des oiseaux au nid), et les oiseaux étaient plus méfiants voyant la ficelle dépasser du nichoir. Le referme-nichoir permet non seulement à l’expérimentateur de s’éloigner des nids le temps que les oiseaux y entrent mais aussi il est aussi invisible de l’extérieur. »

Article de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : stephane.garnier

 

« Description et principe : Cet appareil fabriqué en 2014 par Sébastien Motreuil du laboratoire Biogéosciences est composée de sept modules associés et d’un quadra pour définir précisément la surface des zones d’échantillonnage. Les sept parties sont fixées les unes aux autres quand l’appareil est en fonctionnement mais séparées pour le transport car une des contraintes de ce dispositif était qu’il devait être transportable dans une valise pouvant aller en soute d’un avion car son terrain d’utilisation principale se trouve dans la mer des Caraïbes. Ce dispositif est inspiré des systèmes couramment utilisés en archéologie pour aspirer les sédiments recouvrant  les épaves. Il permet d’une part, via l’injection d’air sous pression dans un tube PVC de créer un effet Venturi, provoquant une aspiration des sédiments et d’autre part de trier ces sédiments afin de garder seulement ceux d’une taille voulue (ici celle de petits crabes). Une bouteille de plongée de 12L est reliée via un flexible d’alimentation en air à un inflateur lui-même connecté à la base d’un tube PVC (tube utilisé dans le bâtiment pour fabriquer des descentes de gouttières). L’utilisation d’un bloc de commande d’inflateur permet de stopper l’arrivée d’air dès que l’on retire le doigt du bouton d’injection d’air, élément non négligeable pour la sécurité du plongeur. Le tube PVC est composé de trois morceaux reliés par des systèmes de goupilles permettant une fixation rapide et solide. La longueur du tube a été calculée pour permettre une puissance d’aspiration suffisamment forte pour récolter les sédiments mais suffisamment faible pour ne pas endommager les crabes (la puissance d’aspiration est directement liée à la longueur du tube ainsi qu’à son diamètre). La partie inférieure du tube servant à l’aspiration est recouverte d’un grillage (maille 10mm) afin d’effectuer une première filtration du sédiment et ne laisser passer que les sédiments inférieurs à 10 mm. La partie supérieure du tube est reliée à un tuyau souple d’aspirateur qui se courbe automatiquement quand l’aspiration est stoppée, ce qui permet de fermer le sac contenant les sédiments triés. Le tuyau d’aspirateur est relié aux seconds et troisièmes systèmes de filtration : un filet rigide (grillage plastique, maille 5mm) lui-même recouvert d’un filet souple (maille 1mm). Le sédiment piégé entre ces deux filtrations est donc compris entre 1 et 5 mm, soit la taille moyenne des petits crabes parasites que recherchent les scientifiques.

Utilisation : Ce dispositif a été construit dans le cadre d’un projet de recherche dans les caraïbes mené par Bruno David sur la coévolution entre les oursins irréguliers Meoma ventricosa qui vivent dans les sédiments et leurs crabes parasites Dissodactylus primitivus. Ce système a permis aux chercheurs de prouver que ces crabes vivaient une partie de leur vie dans les sédiments et qu’ils ne passaient pas toute leur vie sur le corps de leur hôte. Avant la fabrication de ce prototype, les scientifiques creusaient à la pelle dans les quadras et remontaient à la surface des sacs remplis de sédiments à trier. En plus d’être une tache longue et fastidieuse, cette façon de faire demandait énormément de temps car la quantité de sédiments non triés remontée à la surface était 3 fois plus importante. Ceci était source possible de trois fois plus d’erreurs dans le tri (les crabes sont très difficiles à voir car les plus gros ne font que 5mm de diamètre et ont une coloration similaire à celle du sédiment). Autre avantage, ce système est beaucoup moins traumatisant pour les crabes très fragiles qui étaient certainement écrasés précédemment lors de la manipulation des sédiments avec les pelles. Avant ce système, les chercheurs n’avaient jamais trouvé de crabes « libres » (non fixés sur un oursin), ce prototype a finalement permis d’en découvrir et de montrer ainsi que ces crabes parasites vivaient bien une partie de leur vie libre, sans leur hôte. »

Article de Chloé Laubu

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Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil

Isolateur bouteille gammares

« Description et principe : Ce système fabriqué en 2013 par Sébastien Motreuil sert à maintenir au laboratoire des petites crevettes d’eau douce, les gammares, en grand nombre mais de manière individualisée. Il se présente sous la forme  de bouteilles contenant chacune un gammare. Les bouteilles sont disposées dans une grande caisse et un système d’arrosage est disposé au-dessus d’elle de manière à les remplir continuellement via une grande ouverture sur le dessus. L’eau en surplus s’écoule via un petit trou dans le couvercle de la bouteille. Le trou est recouvert d’un filet pour éviter que le gammare sorte de son compartiment.

Utilisation : Ce système a été fabriqué à la demande de l’équipe écologie évolutive qui souhaitait pouvoir individualiser les gammares lors de leur maintien en laboratoire pendant des expériences sur le long terme mais aussi éviter qu’une bactérie présente dans un aquarium contamine tous les gammares. Ce système permet de garder les gammares en grand nombre, de manière individualisée, dans des conditions similaires tout en évitant le partage de l’eau. Ainsi si une bactérie est présente, elle n’affectera pas tous les gammares et sera restreinte au compartiment touché. »

Isolateur falcon gammares

« Description : Ce système fabriqué en 2013 par Sébastien Motreuil sert à maintenir au laboratoire des petites crevettes d’eaux douces, les gammares, en grand nombre mais de manière individualisée. Il se présente sous la forme de petites capsules contenant chacune un gammare plongée dans un grand aquarium. Les capsules sont construites avec des tubes Falcon (utilisés en biochimie) coupés. Chaque extrémité du tube est recouverte d’un filet en moustiquaire (maille 1mm) thermocollé.
 
Utilisation : Ce système a été fabriqué à la demande de l’équipe écologie évolutive qui souhaitait pouvoir individualiser les gammares lors de leur maintien en laboratoire pendant des expériences sur le long terme. Ce système permet de garder les gammares en grand nombre (80 individus par aquarium) mais de manière individualisée. Les gammares sont maintenus dans un même aquarium donc élevés en « jardin commun » ce qui permet d’éviter les facteurs confondants lors des expériences. »

Articles de Chloé Laubu

Contact Biogéosciences : sebastien.motreuil

 

Contact Biogéosciences : stephane.garnier