Installation d’un nouveau MEB à Biogéosciences : MEB Jeol

Installation d’un nouveau MEB à Biogéosciences : MEB Jeol

27 août 2018

 Interview d’Émilie Steimetz : responsable technique du MEB Jeol à Biogésciences

Début juillet 2018, un nouveau Microscope Électronique à Balayage (MEB) est venu compléter le parc analytique portant sur l’imagerie et la caractérisation géochimique des matériaux. Ce projet a reçu le soutien du DIPEE BFC. Émilie Steimetz, responsable technique de ce nouvel équipement, répond à nos questions pour en savoir un peu plus sur cette acquisition.

Emilie Steimetz, responsable technique du nouveau MEB (Biogéosciences, Dijon)
  • Émilie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Émilie Steimetz : « Emilie Steimetz, technicienne du laboratoire Biogéosciences depuis 2013, je travaille en collaboration avec les enseignants chercheurs sur des aspects d’enseignement et de recherche. A mon arrivée, j’ai intégré les équipes BioME et SAMBA qui travaillent sur des problématiques d’émergence et de maintien de la biodiversité ainsi que sur la structuration des communautés aquatiques fossiles et actuelles. Pour appuyer ces recherches, je me suis spécialisée au fur et à mesure des années dans l’imagerie scientifique, en travaillant notamment sur un microtomographe à rayons X. En 2018, suite à l’achat du nouveau microscope électronique à balayage, je me suis proposée comme personnel technique responsable de cet équipement. »

  • Où se situe le nouveau MEB ?

E. S. : « Le nouveau MEB a été installé en juin 2018 dans les locaux du plateau d’imagerie MorphOptics, au laboratoire Biogéosciences. »

  • Il y avait déjà un mini-MEB sur le plateau d’imagerie MorphOtpics. En quoi le nouveau MEB diffère-t-il de celui-ci ?

E. S. : « En effet, le plateau d’imagerie scientifique Morphoptics accueillait déjà un mini-MEB qui permet un grandissement x 10 000. Le nouveau MEB répond à des besoins de plus grandes performances pour l’observation des objets d’études comme par exemple des organismes, des sols ou des roches, et ce jusqu’à des grandissements maximaux attendus x 100 000 ! En plus, ce nouveau MEB est couplé à une sonde EDS qui permet de réaliser des cartographies chimiques d’échantillons. »

  • Peux-tu nous détailler en quelques mots les spécificités techniques de ce MEB ?

E. S. : « D’un point de vue technique, ce microscope électronique est un microscope à filament tungstène, équipé de détecteurs d’électrons rétrodiffusés et d’électrons secondaires. Il est protégé des ondes électromagnétiques et des vibrations grâce à une plate-forme anti-vibration et une cage de Helmoltz qui ont été installées en même temps que le MEB. »

  • Peut-on observer des échantillons bruts ou une préparation est-elle nécessaire ?

E. S. : « Oui et non ! En terme de préparation d’échantillon, un pré-traitement par métallisation Or ou Carbone peut s’avérer nécessaire pour obtenir une meilleure résolution ; ces équipements sont également mis à disposition au laboratoire. »

  • Quand le MEB sera-t-il mis en service ?

E. S. : « Nous prévoyons un accès à cet équipement pour début 2019. J’encourage toute personne intéressée par l’utilisation de cet équipement à me contacter au préalable. »